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Le témoignage de Béa : son expérience à Boston

Rédactrice en chef du ELLE Belgique, magazine et website, pendant 13 ans, j'ai aussi fondé Touche Pas A Ma Pote, une asbl qui lutte contre le harcèlement de rue et les insultes sexistes. À la rentrée, j'ouvre BEABEE, un cercle feminin chic, drôle, avec un cerveau.
Le témoignage de Béa : son expérience à Boston
Béa Ercolini, ex-rédactrice en chef de ELLE Belgique pendant 13 ans avait envie d’une remise en forme de son anglais ! Elle nous raconte son expérience à Boston.
Pourquoi avoir décidé de suivre des cours avec EF ? Tu ne parles pas anglais ?

Bien sûr que si. simplement, et notamment dans le cadre de l’association Touche Pas A Ma Pote que j’ai créée, on me demande de plus en plus souvent de prendre la parole en anglais. J’ai fait une présentation chez Google (à Bruxelles pas à Mountain View 😂), on m’a également proposé un TedX… J’avais besoin de rafraîchir et d’améliorer mes connaissances pour y aller sans aucune note.

Peux-tu nous résumer ton séjour EF ?

Je connaissais EF parce que ma fille avait séjourné dans une école anglaise. J’ai choisi Boston parce que j’y ai des amis et j’ai logé chez eux. Une semaine seulement, car j’ai vraiment beaucoup de boulot par ailleurs … et parce que j’ai filé ensuite à NY où j’avais rendez-vous avec Diane von Furstenberg.

Comment se déroulaient généralement tes journées ?

Je logeais tout près de Harvard à un quart d’heure de l’école. Le matin, j’attrapais vite un Uber pool. Les cours commençaient à 8:10 (avec le jetlag, on ne le sent pas passer) ou vers 11:00. J’avais trois ou quatre cours par jour, avec un focus spécial sur la conversation. Le reste du temps, c’était immersion, visite de musées et chouettes bistros.

L’école est un grand bâtiment néo-gothique, la salle de lecture était probablement une grande chapelle. Des cours intérieures sympas, avec des tables pour déjeuner quand il fait beau ou juste pour chiller, un parc tout autour … À l’entrée, le lieu a quasiment des allures de Poudlard. Dans les couloirs, c’est plutôt American Pie : les étudiants sont évidemment adolescents et c’est moi qui faisais tâche. Cela dit, ils étaient tous adorables et drôlement brillants ! Mention spéciale pour les profs qui, pour capter et surtout conserver l’attention des jeunes sans confisquer les smartphones, développent un véritable talent de performer. L’avantage pour tout le monde, c’est que les cours sont alors ludiques et jamais “boring”.

Que penses-tu des cours et de l’école EF ?

J’ai aimé le fait que les groupes soient petits, douze personnes max. tout le monde y avait sa place et prenait la parole de manière très naturelle. J’ai beaucoup ri, beaucoup appris, en anglais mais aussi sur les spécificités culturelles des autres étudiants. dans mon groupe, il y avait des gens venant du Japon, de Corée, du Mexique, de France, d’Équateur, d’Italie, d’Allemagne, de Suisse, de Colombie … et un prof marié avec une Namuroise !

À quelles activités as-tu participé durant ton séjour (avec et sans l’école)?

L’école de Boston organisait des excursions, des soirées ou des cours de cuisine. Je dois avouer que j’ai privilégié mes amis et les ballades sur le bord de mer ou au bord du Charles, le fleuve qui s’y jette.

As-tu un souvenir en particulier que tu aimerais partager ?

Une prof, surtout, Zoe Chates, vraiment sympa. Des allures de personnage de Jannin (dans Germain & Nous) et une immense attention portée à tout le monde et aux attentes de chacun. C’est vraiment une super enseignante !

Pour Conclure, quels conseils donnerais-tu à un futur étudiant EF ?

Je trouve qu’il n’y a pas d’âge pour apprendre et pour s’améliorer. C’est cool de passer quelques semaines à l’étranger pour le plaisir et la découverte et de combiner avec une demi journée de cours par jour, par exemple. On a beau dire, on peut toujours progresser dans une langue, voire en apprendre une nouvelle …

En ce qui concerne la destination, je tenais à Boston mais j’aurais dû écouter les conseillers EF qui m’orientaient plutôt vers une école pour les 30 ans et plus. C’est plus logique. En fait, ce séjour m’a donné envie d’en ré-offrir un à ma fille lorsqu’elle aura décroché son diplôme !

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